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Deux phénomènes m’interpellent aujourd’hui : l’un est l’hypertrophie démesurée de la richesse de certaines personnes et le pouvoir démesuré que leur donne ladite richesse.

Et le second c’est le développement du mensonge dans tous les domaines de la vie sociétale.

Les deux aspects d’ailleurs sont liés car les super riches sont arrivés à ce niveau de puissance avant tout par l’utilisation du mensonge.

Le champ lexical du mot mensonge s’étend bien au-delà ; ainsi quel autre sens pouvons-nous rattacher à cette notion tels que  « éléments de langage », « promotion », « mise en avant » « argumentaire » et même le mot « sémantique » qui est détourné de son sens originel.

De tous les domaines privilégiés par les menteurs, les médias me semblent être les plus intéressants, les mieux structurés, c’est-à-dire les plus pervertis. Ainsi, les médias papier sont tous en France subventionnés à coups de millions d’euros. Les médias audiovisuels, c’est encore pire car soit ils dépendent eux aussi du financement de l’État soit ils dépendent de l’argent de leurs actionnaires, de grosses sociétés. Lorsque je travaillai jadis pour la télé, il y a plus de 50 ans, il y avait déjà un ministre de l’information qui avait une ligne téléphonique directe avec les rédacteurs en chef, mais pire, le phénomène de l’autocensure était généralisé. Aujourd’hui, c’est simplement catastrophique car la plupart des journalistes n’ont même pas conscience d’être uniquement les porte-voix d’un pouvoir. Si l’on est attentif, il est sidérant de voir que la totalité des médias se contente de faire des copiés collés en partant du message initial de l’Agence France-Presse (qui relaie elle-même les news en provenance de Washington). Les journalistes « d’investigation » sont une espèce en voie de disparition

Le phénomène n’est pas nouveau, même s’il va en s’aggravant me semble-t-il ; et je ne prétends rien vous apprendre.

Par contre, qu’y faire ? J’ai ma solution personnelle à vous proposer : le boycott. Depuis 2020, époque délirante où l’un individu nommé Salomon nous débitait chaque soir vers 19h40 sur les médias télé le nombre de morts–covid, (stratégie de la peur, signée les Macrons) j’ai totalement cessé de regarder la télévision sauf quelques films ou documentaires sur Arte (bien que cette chaîne soit inféodée à Berlin et Washington). Il m’arrive parfois de faire exception pour écouter cinq minutes de journal télévisé lambda afin de voir leur degré d’audace mensongère. Et je ne vous parle pas des médias papier pour moi devenus insignifiants. Aujourd’hui, triste réalité, nos infos ne peuvent nous être fournies que par les réseaux sociaux!

Le deuxième domaine important où le mensonge est une seconde nature c’est bien évidemment le domaine politique. Mais c’est tellement évident que je n’ai pas besoin d’en parler. Je considère que le mensonge est une discipline régulièrement enseignée à l’ENA. Et pour parler crûment, nous sommes tous les cocus de service.

Une sous discipline mérite d’être évoquée, c’est le domaine du lobbying. Nous vivons dans la grave illusion d’être une nation souveraine alors qu’en fait des bataillons de lobbyistes œuvrent souterrainement à Bruxelles et écrasent toute décision prise à Matignon ou à l’Assemblée Nationale voire à l'Elysée.

Enfin, le mensonge prend une forme particulièrement pernicieuse lorsqu’il est une simple marginale torsion de la vérité ; Wikipédia est le royaume de ces demis vérités. N’oubliez jamais qui est propriétaire de Wikipédia et quel but pervers il poursuit sous le prétexte de nous informer loyalement.

L’autre inépuisable domaine où sévit le roi mensonge c’est bien sûr le champ de la publicité. Une seule règle prévaut : croyez-nous sur parole, nous sommes les meilleurs et les autres ne nous arrivent pas à la cheville et ne font que de la merde. Évidemment ça n’est pas dit dans ces termes et le story-telling exige des voix suaves et mélodieuses pour nous embobiner, le mot n’est pas trop fort, et nous proposer le paradis, l’extase ou le nirvana tout en nous persuadant que nous faisons partie d’une élite pour avoir choisi leur produit. On a droit à une hypertrophie langagière qui est presque grotesque, abusant des « fantastique , faramineux, merveilleux, époustouflant, à tomber, géant » et j’en passe. Le plus odieux est que la cible de ces publicitaires sont les enfants, dont ont sait qu’ils sont des cibles en tant que prescripteurs influençant leurs parents.

Des concepts tels que « la com », « produit » me sont odieux car ils contaminent la vie sociale voire familiale quand ce n’est pas amoureuse ou sexuelle car la pornographie n’est-elle pas une forme de mensonge ? « Simuler », dans ce domaine n’est-il pas un mot-clé ?

Dans ce monde du mensonge généralisé je voudrais pointer un domaine qui me terrifie, il tient en un mot, un sigle : Evars. « Notre » ministre de l’éducation, après nous avoir servi la soupe des retraites, prétend aujourd’hui imposer une idéologie très infiltrée d’idées plus que suspectes tout droit sorties de notions sexuelles étatsuniennes ayant produit certains travers du mouvement des Plannings Familiaux. (dont la source est un pervers, Alfred Kinsey) On peut lire : À la veille de la présentation du projet de programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité au Conseil supérieur de l'éducation, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, revient sur la nécessité d'instaurer ce programme dans les écoles françaises. Ce qui se prépare est grave car les véritables spécialistes de l’affectivité et de la sexualité infantile n’ont jamais été interrogés alors que les textes trahissent une claire influence LGBT, trans et woke. Mais surtout, il y a de très sérieux doutes sur la qualification des intervenants censés porter la bonne parole dans les écoles, maternelles incluses. Ce qui se prépare est très grave d’autant que les parents n’auront aucun accès aux contenus de ces manipulations légales ! En deux mots, dire à un enfant, quel que soit son âge, qu’il peut changer de genre (alors que la notion de genre est non scientifique) et qu'il peut être aidé en cela est un mensonge criminel.

Pour conclure, nous sommes désarmés par cette hypertrophie des pouvoirs qui nous amène à voir une institution (l’UE, créée parmi d’autres par un nazi, Walter Hallstein, ne l’oublions jamais) réduire scandaleusement la liberté d’expression et du droit de vote. Relisons George Orwell !

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