Indices d'une fin de civilisation

Vous savez peut-être que notre espèce –homo sapiens- ainsi que nos prédécesseurs –néanderthal- ont  failli disparaître, à plusieurs reprises. Plusieurs hypothèses ont cours pour expliquer ce goulot d’étranglement génétique –éruptions volcaniques majeures, périodes d’intense glaciation-.

Or de nos jours, l’horloge atomique s’approche dangereusement de minuit, laissant envisager une guerre atomique ne laissant que très peu de survivants de l’espèce sapiens.

On peut espérer qu’aucun dément n’aura accès au bouton, qu’il soit à Washington, Moscou, Tel Aviv, Beijing ou Islamabad.

J’ai une autre crainte. Peut-être aussi inquiétante.

Se sont produits depuis 2019 plusieurs évènements dont aucun philosophe, aucun penseur ne semblent avoir tiré les leçons et que je vois comme un effondrement majeur des valeurs.

Les mythes les plus anciens et les plus universels montrent la permanence du culte des morts. Que ce soit sapiens voire néander, nos prédécesseurs ont toujours eu ce respect, ce culte, ces traditions voire ces peurs des morts, ainsi que le soin aux malades et aux faibles –sauf exceptions notables comme le meurtre des bébés handicapés à Sparte. Même l’anthropophagie rituelle est considérée comme un désir de s’approprier les qualités du mort, rituel impliquant le respect.

Dans les années 2020 à 2021, « on » a interdit aux familles d’approcher leurs proches en fin de vie. Vous avez sûrement pu connaître, comme moi, des cas où  l’on interdisait aux familles de venir accompagner leurs mourants et de les soulager par notre simple présence. Par un incroyable réflexe de servitude volontaire, personne ne s’est révolté contre cette consigne scandaleuse.

Pire : les « autorités » ont imposé une restriction dictatoriale aux cérémonies des funérailles, le nombre de présents autour du cercueil  a été brutalement limité.

C’est la première fois dans l’histoire humaine que des « puissants »  ont osé transgresser des valeurs aussi fondamentales et archaïques. C’est pour moi un indice terrifiant de fin de règne.

Tout aussi grave, il a été enjoint aux médecins –de France et d'ailleurs- de trahir leur Serment d’Hippocrate. On leur a défendu de soigner ! La formule a été : Doliprane ou hôpital. On me l’a signifié moi-même par téléphone. Si un pharmacien rebelle ne m’avait pas vendu sous le manteau de l’Ivermectine, je ne serais peut-être pas en train de vous écrire ces lignes.

Sommet de la honte : notre « roi » a osé proférer « je veux emmerder les non-vaccinés ».

En conclusion, je reste muet devant le mutisme de nos politiciens (mais c’était prévisible !), de nos essayistes ou de nos philosophes (Onfray était pro-vax et il n’ose se dédire ?) face à ce qui est pire qu’un scandale : on a voué aux gémonies les valeurs les plus sacrées de l’espèce humaine.

Nous sommes peut-être proche d’un goulot d’étranglement génétique.

Dans un silence assourdissant.

Vale !