Pas confortable de se sentir un dinosaure, être à la traîne de quelques 280 millions d’années !
Je veux dire que ça n’est pas facile de se sentir tellement différent de ses contemporains et sans pourtant se sentir étroitement nostalgique voir passéiste.
Non, ce n’était pas « tout mieux avant » ; même je ne connais dans la chanson d’aujourd’hui aucune équivalent du niveau de Brel, Brassens, Ferré, Barbara.
Même si je suis terrifié par l’omniprésence des écrans et surtout des téléphones portables, dans les mains des bébés, déjà formatés dès le berceau.
Même si Big Pharma n’avait jamais connu la toute puissance d’un Pfizer ou d’un Moderna.
Même si l’Europe qui avait pourtant vu le jour dans un but économique, la CECA (Communauté Européenne Charbon Acier) n’a jamais atteint la toute puissance qu’a à ce jour la Commission de l’U.E. , entre les mains dictatoriales d’une Ursula et de lobbies omnipotents.
Même si j’ai pu être passionné par les J.O. d’antan et très inquiet de voir les prochains à Paris, assortis d’interdictions policières, de reconnaissance faciale et de Qr code.
N’ayant jamais voté De Gaulle, je n’aurais pu l’imaginer pelotant de jeunes blacks torses nus, ni déclarant publiquement « emmerder les non vaccinés ».
Ayant été journaliste, j’ai déjà été témoin des connexions sulfureuses presse - politique, mais existait encore une forme de déontologie aujourd’hui bien piétinée et une certaine indépendance de la presse.
Comme je voudrais que 1984 ne fût pas prémonitoire à l’heure où l’UE nous prépare une carte d’identité sanitaire et écologique obligatoire et la suppression de l’argent liquide !
Comme j’étais content d’être vacciné contre la tuberculose et la poliomyélite et comme je suis terrifié qu’une politicarde ait pu, seule, décider que nos bébés recevraient, en moins de 12 mois, 11 injections contenant entre autres poisons, de l’aluminium.
Oui l’IA fait peur même s’il y avait eu des prémices, lorsqu’un ordinateur avait fini par battre un champion du monde d’échecs.
Alors oui, je suis fier d’aller en vacances dans des petits villages de Crète où aucun touriste ne vient. Oui j’aime passer quelques journées à Sparte, petite sous-préfecture de province que les tours operators délaissent, car il ne s’y passe RIEN.
Oui j’aime confectionner un mets incontournable, qui prend plusieurs semaines à préparer, à soigner, à bichonner pour pouvoir m’en nourrir en soignant mon microbiote (hé si : la science contemporaine a du bon !) et qu’on nomme simplement LEVAIN et PAIN.