Je viens d’écouter sur une chaine TV à l’instant un évêque répondre avec une retenue embarrassée que le célibat des prêtres serait « évoqué » au sujet de l’énorme scandale qui frappe l’église catholique. Comment refuser d’affronter honnêtement LE problème central de cette question de la pédocriminalité des prêtres ?
Quel aveuglement devant ce scandale qui consiste à exiger d’hommes jeunes d’entrer dans cette secte, à la condition expresse qu’ils se castrent ? Les historiens savent que cette question du célibat remonte à l’époque où cette secte discutait aussi de la question de savoir si les femmes avaient une âme.
A quoi bon ne pas vouloir retenir de la psychanalyse que le refoulement aboutit à un désastre ?
Mais surtout ne pas admettre que cette exigence du célibat est lié à la peur de la femme, et pour être plus clair : à la peur du corps de la femme ! Cette même peur qui a produit l’autre grand crime des ecclésiastiques : l’exécution de milliers de sorcières.
Conclusion provisoire : il y aura toujours hélas de malheureuses victimes d’hommes à la sexualité perverse.
Pour être équitable, l’église n’a pas le monopole du crime. Il est malheureusement établi que ce crime est effroyablement répandu dans tous les milieux politiques, les milieux de pouvoir et je ne peux que vous proposer la lecture du livre que j’illustre en en-tête. Lecture salutaire et édifiante. Parfois terrifiante.
Cette question du célibat des prêtres (catholiques seulement !) je l’évoquais déjà il y a trois ans.
https://quandjetaispetite.com/2018/08/mon-cure-pedophile.html