Les 148 femmes décédées en 2012 sous les coups d'un conjoint criminel ne sont plus là pour témoigner.
Alors je demande à toutes celles qui sont victimes de coups et de maltraitance physique et psychologique, y-compris de viol conjugal, d'essayer de répondre à cette question à laquelle je n'ai pas de réponse: je propose l'hypothèse que vous, femmes battues, humiliées, avez été des petites filles battues, humiliées. (L'autre hypothèse étant que ces femmes ont pu voir leur père battre leur mère, triste valeur d'exemple)
Généralement, une femme vivant ce calvaire doit rechercher en elle toutes les ressources pour lutter; et de ce fait elle ne peut prendre le temps de faire une véritable thérapie.
Merci à vous qui me lisez et vivez cette vie à côté d'un bourreau de profiter de l'anonymat pour parler ici.