Combien de livres vendus?...

21 Juillet 2015

Une petite info et une petite satisfaction: je viens d'apprendre que Robert Laffont, mon éditeur pour "Fillettes abusées, femmes en souffrance" a déjà vendu plus de 1600 exemplaires. Ce genre de bouquin, avec un sujet difficile, ne fait jamais les têtes de gondole et j'avoue être plutôt content de ce chiffre (les bouquins de psycho font toujours de très petits tirages). D'autant que les lecteurs sont bien plus nombreux que les acheteurs, car les informations que j'ai de certaines grosses bibliothèques municipales, médicales ou universitaires (Lyon, Bordeaux, pour simple exemple) démontre un taux de sorties tout à fait remarquable. De plus, mon livre peut être acheté dans plusieurs pays et même plusieurs continents (Canada, Espagne, Grande Bretagne, Japon, etc.)

Bref, merci à vous, mes lecteurs - ou plus justement: mes lectrices!- pour votre confiance et merci de continuer, s'il vous a plu, à parler de mon livre. J'ai si souvent reçu des témoignages de gratitude -et au fait? pas une seule critique!- m'indiquant le bienfait ressenti à sa lecture que c'est un peu faire œuvre utile que d'aider à le diffuser.

Pardonnez cette immodestie.

Du mal de mère

évolution...

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Aurelie

29/07/2017 22:27

Merci pour votre livre et votre partage d'expérience. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point votre livre m'a aidé à accepter mes souvenirs, à ne plus me sentir seule, incomprise , étrange ou " folle", à tenir bon lors des moments difficiles, Il me reste à accepter de laisser sortir la haine, la colere, l'agressivité... et ca ce n'est pas si facile que ça. Merci d'avoir permis cela,

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Aurelie

30/07/2017 10:39

Il s'agit de fillettes abusées... je n'ai pas encore découvert votre dernier ouvrage mais j'y songe, tout comme partager mon expérience... Merci

Georges Nemtchenko

30/07/2017 01:21

Votre commentaire me va droit au coeur. Pourriez vous me préciser de quel livre vous parlez? Fillettes abusées... ou Mère Fillettes l'impossible amour? Peut-être aussi évoquer votre expérience ? Bien cordialement

Georges Nemtchenko

21/10/2015 20:48

Ce n'est pas le moindre paradoxe de ces abus dans l'inceste que ce soit toujours les victimes qui éprouvent beaucoup plus de culpabilité que les auteurs de délits ou de crimes ! Merci beaucoup en tout cas de vos obligeantes paroles.

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GrandePeur

21/10/2015 19:55

Je viens de lire votre livre, sur le conseil d'une autre femme, sur un forum traitant des abus. Et bien merci, il fut très important pour moi. Difficile aussi puisque je viens juste de prendre conscience de ce que j'ai vécu. Mais vous en parlez sans tabou, à vif dans le sujet. La volonté de séduction des petites filles n'est pas éludée, non plus, et c'est bien de l'aborder. Toute ma vie j'ai eu honte de la séduction et me suis habillée "comme un sac à patates", je comprends pourquoi maintenant, je me suis sentie coupable d'avoir séduit mon père, si faible!!!! le pauvre!!! Je retiens aussi l'identification à l'agresseur, et la culpabilité. elle est omniprésente. Il faudrait plus de thérapeutes comme vous car je vous le dit : depuis que mes souvenirs sont revenus et que j'en parle, je vois bien que cela gène, que cela fait peur et qu'on me renvoie à ma culpabilité. C'est insoutenable! Heureusement que j'ai lu Alice Miller aussi pour relativiser ce comportement. Mais il est très difficile d'être comprise et de recevoir de l’empathie. C'est tellement dérangeant.

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Il est toujours long le temps mis à se décider à consulter un psy. On repousse, on procrastine longtemps avant de se lancer. Et même si on ressent le besoin d'une aide, d'une écoute, au moment de se décider, on se trouve toutes sortes de mauvaises raisons, par exemple: "je ne vais pas savoir quoi dire", ou "je ne saurais pas exprimer ce que je ressens au fond de moi". Sachez que tout.e.s mes patient.e.s en sont passé.e.s par cette étape un peu pénible.

Aussi, je voudrais, par l'intermédiaire de ce blog, ouvrir cette possibilité d'un échange à toute personne qui s'est trouvée dans cette indécision, cette timidité. Ma position de psy en demi-retraite me laisse le loisir de répondre et s'il vous vient une simple question, ou l'envie d'évoquer un problème personnel, je me ferai un plaisir de répondre en privé par écrit. On peut même aller jusqu'à un échange téléphonique. Il vous suffit de cliquer sur "contact" et de poser votre question. Sachez que la confidentialité sera absolue, le code de déontologie du psychologue s'applique totalement; personne d'autre que moi n'aura accès ni à votre nom ni à votre adresse-mail et encore moins à votre message. Tout ceci sera gratuit.

Les sujets évoqués sur ce blog sont le prolongement du livre Fillettes abusées femmes en souffrance publié en novembre 2011 chez Robert Laffont qui n'est plus disponible qu'en format Kindle, dans des réseaux d'occasion ou consultable en bibliothèque. Pour de vous faire une opinion sur son contenu, vous pouvez cliquer sur Une Opinion , ou lire ces quelques pages.