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Quelqu’un de très proche, constatant chez moi un état plutôt récurrent, la colère, me suggérait il y a peu, « pour ménager mon foie », de redescendre de cette colère  pour, me disait-elle, ne m’attacher qu’à regarder les belles choses, qu’à voir le bon côté des gens et ignorer « toute la méchanceté du monde ».

Merci de lire ce que j’ai eu envie de répondre à sa remarque fort judicieuse.

La colère, j’y réfléchis depuis toujours au point d’en avoir fait l’objet de la thèse de doctorat que j’ai menée 4 années avant de l’interrompre. Le titre en était : « Colères inexpliquées de l'enfant ». Et cette recherche, je l’ai nourrie de ma clinique au quotidien. Innombrables en effet sont les petits dont j’ai eu à m’occuper à mon cabinet et que les parents me confiaient car il n’arrivaient pas à comprendre le sens de ces colères.

Ces parents, je ne les renvoyais pas à la lecture d’Aristote, pourtant c’est de lui que je  tiens la définition la plus pertinente, que je livre à votre sagacité : « La colère sera un désir, accompagné de peine, de se venger ostensiblement d’une marque de mépris manifesté à notre égard, ou à l’égard de qui dépend de nous, contrairement aux convenances. » Plus loin il ajoute, avec une finesse d’analyse - comme quoi la psychologie était déjà une valeur il y a 2500 ans !- : « Nécessairement aussi, toute colère est accompagnée d’un certain plaisir, celui que donne l’espoir de la vengeance. ».

Quant à l’idée qu’une colère nous nuit -le foie est en effet l’organe concerné puisque les Grecs, encore eux !, utilisaient la même racine - χολή / kholê -  pour désigner la bile et la colère- j’ai une remarque à opposer, fruit de mon expérience de psy ; je prétends qu’une colère vous ronge les tripes, certes, comme une bile amère, mais lorsqu’elle n’est pas adressée ; et que de ce fait, on la retourne contre soi ; là elle devient toxique.

Même mentalement, sans passer à un acte de vengeance, il importe de bien identifier et bien nommer le ou la destinataire de cette bile parfois « noire » : les anciens parlaient d’un caractère atrabilaire !

Et pour ce qui me concerne, j’ai identifié la source de ma colère ; elle porte même un nom ; il s’agit de l’ex-ministre de la santé, Agnès Buzyn. Pas celle qui a débité des contre-vérités au début du Covid, non, celle qui s’est arrangée pour supprimer le vaccin hexavalent obligatoire pour les bébés français, qui soudain n’a plus été disponible, afin de le remplacer par ces onze vaccins qui angoissent et révoltent depuis 2018 toutes les mamans alors que de nombreux spécialistes en pointent la toxicité (« onze c’est énorme dans la première année de vie et il y a de l’aluminium »).

Bref, cette médecin, truffée de conflits d’intérêt, à ouvert la voie à ma colère et ses insanités proférées début 2020 ont tracé la route aux Véran et autres pseudo-scientifiques de plateaux TV et du même coup, à ma colère qui ne désenfle pas. En effet, grâce à ces gens, j’ai le droit de ne pas me faire vacciner si je juge cette piqure inopportune voire dangereuse mais … MAIS je ne peux plus aller au cinéma, au spectacle, au restaurant, au bistro, en voyages. Je suis emmerdé mais "libre" !

MAIS je vais avoir droit à un non-choix aux prochaines élections, étant non-informé voire désinformé par les merdias sur le non-candidat Macron, sur les routiers canadiens ou les manipulations des néonazis Otanolâtres de Kiev.

Vous voyez bien à quel point mon bulletin de vote est désuet pour expurger ma colère!

Vous avez dit dictature ? Moi? Non ! J'ai rien dit, moi, j'ose à peine me risquer à penser !

 

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