Je ne sais pas vous, mais personnellement, il y a un mot qui déclenche instantanément un réflexe de défiance, c’est le mot d’EXPERT.
Depuis toujours, dès qu’on me présente, surtout via médias interposés, un individu bardé de titres et de diplômes, comme étant le « sachant », celui qui va vous dispenser le savoir, la science, j’ai un mouvement de recul, de doute systématique ; et surtout si personne n’est en face pour apporter un point de vue contradictoire.
Il n’existe aucune formation d’ « expert » et l’on ne sait jamais d’où un expert tire son titre ; est-ce auto-proclamé ? Sont-ce ses pairs qui le lui ont accordé ? Et les journalistes -encore eux !- sont toujours très prompts à attribuer ce titre prestigieux. Or, de fait, on leur oppose rarement un opposant, un « contre-expert ». A ce sujet, les titres écrits sur le site France-Info commencent fréquemment par la formule « on vous explique pourquoi … ». C’est aussi insupportable que les fameux « fact-checkers » et autres debunkers. Traduit en bon français, ça donne : « vous qui êtes un peu bouchés, on va essayer de faire entrer un peu de lumière dans vos étroites cervelles ».
Ce label d’ « expert » est si couramment utilisé qu’il en démonétise la valeur. Et c’est là le point le plus grave car, pour prendre un exemple actuel, on peut être tenté de croire en l’expertise d’un connaisseur en numismatique ou en égyptologie, par contre, depuis quelques temps, nous avons tellement subi d’affirmations péremptoires sur le Covid et sur ses prétendus vaccins que notre croyance en ces « vérités » s’en trouve bien altérée. Les « naïfs » vous répéter les clichés entendus sur les plateaux TV tandis que les « anti » vous pouvoir dauber sur leur scientificité.
Et c’est bien là le problème, car à ce stade d’exagérations tous azimuts, la « science » s’en trouve totalement discréditée ; et, avec elle, la médecine qui est, dois-je le rappeler, non une science mais un art.
Il ne s’agit plus que de croyance or le croisement de la science et de la médecine a produit des comportements aberrants. La célébrissime théorie de l’expertise par double-aveugle avec placebo a conduit, par un respect imbécile, à oublier le serment d’ Hippocrate pour pousser des médecins-chercheurs à proposer à des malades soit un traitement potentiellement curatif soit …du sucre et une possible mort. « Médecin-chercheur » curieuse approche du malade comme objet d’expérience, oubliant le principe premier du serment : « primum non nocere », d’abord ne pas nuire.
Pire : l’éperdue course au sacro-saint vaccin, soutenue par un objectif essentiellement mercantile, a poussé nos dirigeants à dévaloriser l’acte premier du médecin – soigner- en lui interdisant ex abrupto l’emploi de pharmacopées connues et éprouvées, sous de faux prétextes.
Nous avons connu divers scandales sanitaires dont l’un des plus graves, celui du sang contaminé, a vu une quasi absolution de certains « responsables mais pas coupables ». Etrange fait du hasard, le principal « absout » se retrouve aujourd’hui présider une institution qui décide qu’un passe vaccinal ne contrevient pas à la Constitution.
Expérimenter des substances ou des actes aux effets inconnus sur l’être humain a été condamné en 1947 par le Code de Nuremberg ; ce code est aujourd’hui invoqué comme opposable à la vaccination de masse telle qu’elle est prônée et mise en pratique de façon hypocrite, mais il est peu vraisemblable que leurs promoteurs en subissent des conséquences juridiques. Tant il est vrai qu’à la suite du procès de Nuremberg, les USA se sont empressés d’absoudre nombre de ces médecins nazis et autres scientifiques du diable, sous la condition qu’ils viennent en toute impunité collaborer et travailler dans les centres de recherche américains.
Je ne veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain, mais vous me permettrez d’éprouver une grande méfiance envers la corporation et des scientifiques et des médecins, particulièrement depuis leur attitude dans cette crise du Covid.
« Je suis malade, j’ai de la fièvre et du mal à respirer » « Eh bien restez chez-vous, prenez du doliprane et si ça ne passe pas, allez à l’hôpital ». Cette phrase on me l’a dite.
Je ne suis pas prêt à l’oublier.